Fiche d'élévage du gecko a queue grasse
Description physique : Ce petit gecko au corps trapu mesure généralement une vingtaine de centimètre. Sa queue, particulièrement largue et boudiné lui vaut son nom. Elle agit à titre de "garde manger" pour les périodes de jeûne mais aussi de leurre auprès des prédateurs. Comme plusieurs autres geckos, le gecko à queue grasse à la faculté de se détacher de sa queue s'il sent un danger. Ne retenez donc jamais votre gecko par la queue sous peine qu'elle ne vous reste entre les mains. Même si aujourd'hui ce gecko se présente sous plusieurs phases, à l'orignie, son corps est d'un maron claire strié de larges bandes marron foncé, bordées d'une fine ligne blanche. Ses yeux sont noir et pourvu d'une pupilles verticales, recouverts par une paupière mobiles. Le gecko à queue grasse se repère dans son environnement principalement par la vue, mais aussi par le goût. Ne soyez donc pas surpris de le voir "lècher" l'aire ou les supports dans lequel il évolue. ses pattes courtes et griffus lui permettent de grimper sur des surfaces poreuses tel la pierre.
Comportement : Même si il est nocturne et crépusculaire, il n'est pas rare de voir le gecko à queue grasse se promener dans le terrarium en plein jour.
Donnez à votre gecko un minimun de deux cachettes (une à chaque point du terrarium) afin de lui permettre de se cacher. Omettre ce détail peut fournir une source de stresse condidérable à votre animal. Vous pouvez aussi installer plusieurs roches et branches basse qui seront utile comme cachette et comme "aire de jeu" Comme ce gecko est terrestre, il est inutile de lui mettre des branches en hauteur.
Il est possible de garder plusieurs femelle gecko dans un même terrarium si ce dernier est adapté. (Attention, certaine femelle sont très agressive et ne tolère personne sur leur territoire.) Toutefois, il n'est pas recommender de garder un couple ensemble. Votre mâle risque de vouloir accoupler votre femelle plusieurs fois par jour, même lorsque cette dernière à "mal à la tête". Ce stress constant peut grandement nuire à la santé de votre femelle. De plus, accouplement égale ponte. La ponte demande beaucoup d'énergie et trop de ponte à répétition peut épuiser votre femelle, la rendant très malade, risquant même la mort. Une femelle accouplé trop jeune, prendra ses réserve de calcium pour ses oeufs et non pour la formation de son propre squelette. Elle risque donc de grande quarance physique, pouvant grandement nuire à son développement.
Les mâles ne doivent jamais être gardé ensemble. D'un naturel territorial, ils auront tôt fait de procèder à de violente bataille pouvant blessé un des deux compatants. De plus, la domination du plus fort exercera une grande source de stress au plus faible pouvant nuire à sa santé et même à sa vie.
Reproduction:
Âge des reproducteurs :
Les mâles sont plus larges que les femelles, ont la nuque et la tête plus développés également…
Mais la meilleure méthode pour regarder si l’on a affaire à un mâle ou une femelle est de retourner l’animal et de chercher le « V » des pores pré-anaux et la présence d’hémipénis visible à l’extérieur par 2 bosses qui dans ce cas caractérisent un mâle. A l’âge de deux ans si les lézards ont atteint la taille adulte, ils peuvent se reproduire.
Hivernation :
Pour stimuler la reproduction, une phase de repos est préférable mais pas obligatoire, dans ce cas, ils seront gardés au chaud tout l’hiver et mis ensemble fin janvier/début février. Pour l’hivernage on procède en commençant à modifier la photopériode à partir du mois de novembre (quand elle est de 14 heures), en diminuant la durée du jour d’une demi–heure par semaine jusqu’à atteindre les 8h de lumière à la fin octobre. Début décembre, dans le terrarium des adultes, la lampe et le tube néon sont éteints et les animaux entrent dans une phase de repos pendant laquelle ils restent tout le temps dans leur cachette. Il faut préciser que quinze jours avant l’extinction du chauffage (spot etc.), il est nécessaire d’arrêter d’alimenter les animaux, afin qu’ils commencent l’hivernage avec les intestins presque vides. Les températures varient entre 16 et 23 °C environ. En revanche, pendant la période d’hivernage, les juvéniles continuent à être chauffés et à s’alimenter trois fois par semaine environ.
Pour recréer une saison sèche, pendant cette phase de repos les pulvérisations sont arrêtées.
Accouplements :
Début janvier, la lampe et le néon seront de nouveau allumés chez les adultes et la durée du jour augmentera d’une demi heure par semaine jusqu’à la mi–février (il y aura alors 11h30 de lumière par jour), ensuite, on ajoutera encore une demi heure au début mars (12h), à la mi–mars (12h30), au début du mois de mai (13h), à la mi–juillet (13h30) et finalement au début août (14h).
Les accouplements commencent assez tôt en saison (janvier /février). Le temps de gestation est d’environ 3 à 6 semaines. D’après mes observations, une femelle a le meilleur taux de ponte entre 3 et 6 ans. On peut reconnaître une femelle gravide en regardant son ventre : les deux œufs, assez grands, sont visibles en tant que masses blanchâtres des deux côtés de la face ventrale.
Ponte et incubation :
Les œufs sont pondus dans un trou creusé par la femelle dans la "boite humide", et aussitôt recouverts. Ils sont ensuite mis en incubation, 26-28°C donnera plus de femelles, alors que 30-32°C donnera plus de mâles pour un taux d’hygrométrie de 80-85%. La température d’incubation joue également un rôle sur la pigmentation des petits, en effet, incubés à des températures plus hautes il y aura une réduction de pigmentation noire (mélanine), les couleurs seront donc plus claires. Les œufs éclosent après 45 à 70 jours environ d’incubation environ.